La bande dessinée qui retrace l'histoire des techniques pour éclairer l'avenir

Le conservatoire qui rebranche sur le NET ce que l’histoire a laissé derrière elle

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Analyseur de spectre et de réseau TR 4172

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Un analyseur de spectre est un récepteur de signaux dont la fréquence d’accord peut varier très rapidement et qui est capable de représenter sur un écran le spectre présenté à son entrée.
La fréquence se trouve sur l’axe horizontal, l’amplitude se trouve sur l’axe vertical.
L’appareil représenté ici date du début des années 1990 et il a été fabriqué par la firme Takeda-Riken qui s’appelle maintenant Advantest.
La gamme de mesure de fréquence est de 50 Hz à 1800 MHz ce qui est beaucoup plus que pour un récepteur de radio classique. Les niveaux mesurés vont de 1W maximum (+30 dBm) à 1pW (– 120 dBm). La durée de balayage en fréquence va de 0.1s à 1000s.
Le principe de la réception est celui du superhétérodyne avec plusieurs changements de fréquences.
Pour obtenir des balayages de fréquences sur plusieurs GHz, on utilise des oscillateurs à sphères de YIG. Pour obtenir une précision de fréquence relative meilleure que 1 10-6 , les oscillateurs sont asservis sur des bases de temps à quartz.
Le principe d’hétérodyne rend très simple l’adjonction d’un générateur dont la fréquence suit toujours celle du récepteur d’où le nom générateur de poursuite. L’ensemble générateur + récepteur devient un analyseur de réseau.
On peut mesurer un gain en module, c’est de l’analyse scalaire pour mesurer des courbes de réponses d’amplificateurs. Si l’on rajoute un coupleur directif ‘’S parameter test set’’ on accède à l’information de phase et on obtient un analyseur vectoriel et on peut représenter des abaques de Smith (http://en.wikipedia.org/wiki/Smith_chart) pour étudier des impédances complexes et réaliser des adaptations d’impédances d’antennes.
Ici le coupleur directif est utilisé en S11 sur le port 1 : return loss sur l’entrée et il montre l’impédance d’un fil de 15 mm de long à 100 MHz : On se trouve sur le cercle extérieur des réactances selfiques avec une composante réelle = 0 et X = 213 mOhm*50 = 10.65 ohm soit L = 17 nH ce qui est cohérent avec la valeur classique d’inductance linéique de 1 nH/mm.