La bande dessinée qui retrace l'histoire des techniques pour éclairer l'avenir

Le conservatoire qui rebranche sur le NET ce que l’histoire a laissé derrière elle

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poste Auto-6 Hardy 1923

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Ce modèle appelé AUTO-6 a été fabriqué en 1923 à Paris par le constructeur Hardy. En 1923 encore, la fiabilité des composants actifs : les lampes thermoïoniques était tellement faible (Durée de vie < 100 heures) que leurs utilisateurs souhaitaient les laisser apparentes de façon à pouvoir contrôler leur fonctionnement visuellement et pouvoir les échanger rapidement. On reconnaît ici les tubes triode de première génération du type TM : Télégraphie Militaire.( 4 broches : 2 pour la cathode à chauffage direct , 1 pour la grille , 1 pour la plaque)
La forte lueur orangée de la cathode émissive rassurait sur son bon fonctionnement (d’où le nom de lampe pour ces composants), une éventuelle lueur bleue était inquiétante car elle trahissait un mauvais vide. Une lueur rouge sur la grille ou la plaque y indiquait une dissipation trop élevée. Les cathodes des premières lampes étaient en tungstène pur avec un faible pouvoir émissif et nécessitaient une forte puissance de chauffage : un autre avantage de la position en extérieur était de limiter l’échauffement à l’intérieur du poste.
Les commutateurs à plots servaient à commuter des spires dans les bobinages ou des résistances en série dans les filaments pour régler la puissance de chauffage.
L’alimentation des filaments se faisait par une batterie de 4 V, et la haute tension des plaques par une batterie de 80 V. Ces batteries devaient se faire recharger chez l’électricien du quartier.
Le principe de la réception utilisait l’amplification accordée sur circuit oscillant réglé par selfs à plot et condensateurs variables et la détection à réaction agissant comme un multiplicateur de coefficient de surtension et améliorant la sélectivité.
L’écoute était individuelle sur un casque avec des écouteurs téléphoniques.