Le conservatoire qui rebranche sur le NET ce que l’histoire a laissé derrière elle
Nous voilà plongés dans un décor cossu des années 1920 où une élégante garçonne autant littéraire que technicienne prenait les nouvelles avec le ‘’sans fil’’ entre deux chapitres de Marcel Proust . A noter le haut-parleur en col de cygne permettant une écoute confortable même avec une minuscule puissance électrique. L’élément actif avait la taille et la puissance d’un écouteur téléphonique. On devine la bande passante faible du coté des basses fréquences et la sonorité criarde…Cette forme en pavillon exponentiel permet une adaptation d’impédance acoustique optimale. Ceci afin d’économiser l’énergie qui provenait encore d’une batterie de chauffage des lampes à 4 V et de piles sèches avec une tension de 80 V. A noter la complexité de l’appareil avec ses nombreux réglages et ses deux galvanomètres à aiguille. Il a fallu attendre la décennie suivante pour les postes à réglages unique et alimentés par le secteur.
Ces postes étaient fabriqués par la société S.E.R à Paris. Dans les années 1920 et jusque dans les années 1960, il y avait encore beaucoup d’activités industrielles et artisanales dans la capitale.
Auteur | Ph Maliet Science & Vie 114 déc 1926 |
Créée le | non disponible |
Ajoutée le | Samedi 10 Novembre 2007 |
Dimensions | 609*1023 |
Fichier | SV114_decembre_1926_reclame_couleurs_recepteurs_syntonic.jpg |
Poids | 186 Ko |
Tags | antenne, cadran, galvanomètre, haut-parleur, Radio, récepteur, voltmètre |
Catégories | |
Visites | 16543 |
Note moyenne | 5.00 (noté 1 fois, écart type = 0.00) |
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