La bande dessinée qui retrace l'histoire des techniques pour éclairer l'avenir

Le conservatoire qui rebranche sur le NET ce que l’histoire a laissé derrière elle

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Scope OCT 587B

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Cet oscilloscope a été fabriqué en France à la fin des années 1970 par la société d’instrumentation Schlumberger qui avait repris la société CRC : Constructions Radioélectriques du Centre à Saint-Etienne.
Le tiroir d’amplification Y SA5898 est du type à échantillonnage qui bien qu’entièrement analogique est une prémisse de la technique numérique actuelle qui débute toujours par un échantillonnage (Sample & Hold). Dans la mesure où le signal est bien répétitif, on peut synchroniser un échantillonnage à une fréquence sous-multiple de la fréquence à analyser et observer des signaux très rapides : jusqu’à 1 GHz ici. Le balayage X est un diviseur sous-harmonique. Ceci est confirmé par les réglages de la base de temps qui peuvent descendre jusqu'à une durée de 0.02 ns/division.
On remarquera cet aspect spécifique à la technique de l’échantillonnage que la fonction amplification Y est liée à la fonction base de temps X et donc se retrouve dans le même tiroir.
L’inconvénient de cette technique d’échantillonnage est qu’elle doit être adaptée à l’impédance 50 Ohm et que les signaux ne doivent pas dépasser une amplitude de 2 V. Pour observer des signaux quelconques, il faut utiliser une sonde à haute impédance dont l’impédance de sortie est de 50 Ohm.
Une innovation notable de cette technique à échantillonnage est la possibilité de renvoyer l’image visualisée sur l’écran vers une table traçante ; c’est ce qui correspond aux sorties X : base de temps et A et B les deux voies Y.
La prise d’échantillons se fait par une tête d’échantillonnage non représentée ici. Voir l’image Tiroir échantillonnage Schlumberger CRC TE35.
La date de fabrication est de 1970.