La bande dessinée qui retrace l'histoire des techniques pour éclairer l'avenir
Le conservatoire qui rebranche sur le NET ce que l’histoire a laissé derrière elle
L’enregistrement des résultats de mesure a été toujours l’objet de constants perfectionnements. La pellicule photo a été et continue d’être un merveilleux procédé de capture et d’archivage.
Le système Polaroid a été très utilisé pour capturer tout ce qui était image sur écran d’oscilloscope, de microscope électronique etc. La photo ‘’Appareil photo Tektronix catalogue’’ qui se trouve dans cette galerie montre un utilisateur d’oscilloscope en train de peaufiner des réglages.(Années 1960).
L’intérêt de ce système est son développement quasi-instantané : environ 1 mn après la prise de vue on obtient une belle épreuve. Certains photographes apprécient toujours ce procédé surtout pour permettre les réglages en studio. On pourra remarquer que Tektronix avait prévu des valeurs de sensibilité allant jusqu’à 12800 ASA ; en pratique, elle ne dépassera pas 3000 ASA ce qui est déjà très élevé. Pas de problème de grain car il n’y avait pas de négatif à agrandir, le positif a directement la taille de l’image exposée.
Le trait au-dessus des chiffres de la durée d’exposition signifie qu’il faut prendre l’inverse.
La pellicule photo est en fait de la pellicule pour le cinéma. De sorte que des caméras cinématographiques ont pu être utilisées pour automatiser des enregistrements répétitifs. Il n’y avait qu’à changer la bobine de temps à autre. C’est ainsi qu’en Terre Adélie, des enregistrements de la propagation ionosphérique, des perturbations du champ magnétique terrestre ont été réalisés sans discontinuer pendant des dizaines d’années.