La bande dessinée qui retrace l'histoire des techniques pour éclairer l'avenir
Le conservatoire qui rebranche sur le NET ce que l’histoire a laissé derrière elle
On retrouve les étages classiques d’un récepteur de radio superhétérodyne.
La partie qui signe la qualité professionnelle est celle du présélecteur qui consiste en 14 circuits accordés précédant un préamplificateur puis le mélangeur de fréquence.
L’intérêt de cette complication est de permettre d’améliorer la sensibilité sans subir les inconvénients de saturation du préamplificateur. Un préamplificateur par définition amplifie les signaux faibles mais le spectre de la radio en courtes est occupé par des émetteurs de radio diffusion très puissants qui saturent le préamplificateur s’il n’y a pas de filtrage pour les rejeter. Un circuit accordé par sa sélectivité en fréquence laisse passer le signal souhaité tout en étant opaque aux signaux indésirables.
La difficulté de réalisation provient de la gamme de fréquence relative de 30 MHz / 100 kHz soit 300. Ce qui est impossible technologiquement avec un seul circuit accordé. La gamme de fréquences a été découpée en 14 ce qui explique les 14 circuits. La sélection de fréquence est obtenue par variation d’inductance au moyen de noyaux plongeurs. On peut supposer que les trous de vis (4 par circuit) correspondent à des condensateurs ajustables qui complètent des circuits oscillants de type LC en cascade pour améliorer la sélectivité.
Pour éviter de capter des interférences, les circuits sont protégés par un blindage en aluminium.